Voyage en Asie Centrale : J 25 - 31 mars 2013 - Azerbaïdjan

J 25 – 31 mars 2013 – Azerbaïdjan : 180 km

Excursion à la journée dans la presqu’île d’ABSHERON.

Toujours 8° et du vent, du vent, du vent. BAKOU est la « ville des vents » qui y soufflent –paraît-il- 300 jours par an.

Nous traversons une zone de côte basse sablonneuse très industrialisée avec nombre de pompes et puits de pétrole (interdiction de photographier voire de s’arrêter). Certains endroits sont décontaminés et réhabilités grâce à la plantation d’oliveraies, de cyprès et de pinèdes.

Dans la ville de SURAKHANY au cœur d’une zone pétrolifère, visite du temple des adorateurs du feu d’ATASGAH (= lieu de feu en persan), adeptes du zoroastrisme, première religion monothéiste des anciens Iraniens, (prophète fondateur Zarathoustra). Reconstruit au XVIIème siècle, restauré de nouveau pour en faire une destination touristique, le temple est entouré de remparts, au centre brûlent des pierres incandescentes, ses pièces voûtées abritent des statuettes représentant différentes scènes du culte. Autour en construction : mosquée, restaurant, galerie de peintures …

Nous empruntons la route qui mène aux confins de la presqu’île jusqu’à GURGAN puis PIRALLAHI. Le bord de mer n’a rien d’idyllique, c’est une zone triste, terreuse, plate entre champs de puits de forage et pompes d’extraction ; il fait un froid glacial, le ciel est couvert, des bateaux finissent de rouiller, des immeubles rescapés de l’époque soviétique, délabrés, tiennent debout par miracle. Nous y trouvons cependant un bistrot chaleureux pour déjeuner même si nous sommes attendus à la sortie par un véhicule de police qui nous avait contrôlés auparavant.

Cependant Gérard venu ici en 2004 a trouvé beaucoup de changement : à l’époque la pollution était omniprésente, les enfants jouaient dans des mares de pétrole, des maladies spécifiques affectaient les habitants. Aujourd’hui quelques barrières végétales et des plantations de pins en font un endroit plus « habitable ».

Retour par SUVALAN et BUROVNA, grandes villes commerçantes dynamiques plus « gaies » au bord de la mer CASPIENNE.

Autre déception : le site de YANARDAY ou encore la montagne de feu –en fait 3 à 4 m2 de flammes issues de poches de méthane sortant sans fin d’un pan de mur rocheu ; allumées en 1958, elles ne se sont jamais éteintes. Nous nous attendions à un phénomène beaucoup plus spectaculaire.

Retour à BAKOU près de notre hôtel préféré l’ABSHERON MARRIOT, bien sympa pour y boire un çay (=thé) et profiter de … ce que vous savez !