Escales asiatiques

J 9 – Turquie : 324 km

Après avoir renoncé au bain de pied dans la mer NOIRE en raison de la fraîcheur de la température extérieure, nous quittons SAMSUN, grande ville industrielle et commerçante, le port turc le plus important de la mer Noire et le lieu de naissance du philosophe Diogène. A partir de cet endroit, nous en longerons le littoral tout du long jusqu’à l’entrée en GEORGIE.

Un très fort vent chaud soufflant en rafales chargées de poussière et une température de 27 ° à 30 °  sera le lot de cette journée.

La zone est très urbanisée avec des villes qui se touchent quasiment les unes les autres dans cette mince frange côtière verdoyante coincée entre la mer et les flancs de la chaîne Pontique, l’habitat s’étageant sur les pentes. CARSAMBA. Coquette station balnéaire puis UNYE et FATSA moins pimpantes et plus marchandes. ORDU, centre de production des noisettes, la Turquie en étant le 1^er producteur mondial. GIRESUN, le Cerasus romain, connu pour sa production de cerises. RIZE, ville construite en terrasses sur des collines boisées,  ici commence la culture du thé pour se poursuivre sur des kilomètres de côte. TRABZON, ancienne Trébizonde, pôle économique et touristique. Pour l’anecdote, les Amazones seraient originaires d’îles au large de Giresün et la côte entre Samsun et Trabzon constitue le rivage des Amazones.

Ravitaillement en bord de route

Afin de trouver une connexion internet, nous quittons –Gérard et moi- nos compagnons de route partis visiter un monastère dans la montagne et soupons dans un petit restaurant local au bord de la nationale ayant trouvé tout près de là un bivouac tranquille dans un parking d’immeubles bordé par un champ de choux.

Exit également le séjour en CAPPADOCE prévu initialement.

1ère partie : la province de Marmara

-Gros bourg rural paisible d’IPSALA : grande rue commerçante bien achalandée, petites maisons modestes et basses, passage de carrioles attelées à des chevaux, cultures maraîchères, les enfants partent à l’école, depuis longtemps le muezzin a appelé à la prière, le boulanger offre du pain tout chaud …

- Départ vers 8 h sous un ciel radieux aux grandes bandes de nuages immobiles par une route nationale à 2 fois 2 voies. •

Nous sommes dans la province de MARMARA partagée entre une large plaine agricole, un plateau peu élevé entre 150 et 320 m et une zone côtière très urbanisée.

- Nous traversons plusieurs villes « nouvelles » aux nombreux immeubles qui paraissent fraîchement construits dans un environnement de petites entreprises, tout cela apparaît dynamique, prospère comme dans la plupart des villes du pays.

- Route touristique dans la descente vers l’importante et moderne ville de TEKIRDAG : coquettes villas, villages de vacances, lotissements résidentiels-port de pêche avec chalutiers, belle promenade en bord de mer comme dans toutes les cités côtières de la mer de Marmara.

- La Turquie bénéficie d’un boom immobilier tout-à-fait spectaculaire, les grands axes routiers sont en excellent état, les petites entreprises nombreuses, les aménagements sociaux –parcs pour les enfants notamment dans chaque bourgade- les promenades en bord de mer fleuries et aménagées… un pays qui se modernise à grands pas. Plus tard dans les pays environnants, nous trouverons des produits turcs dans les secteurs de l'habillement, de l'alimentation, du mobilier transportés par de nombreux camions qui sillonnent les routes d'Asie Centrale.

- Route côtière spectaculaire entre Tekirdag et Silivri où nous reprenons l’autoroute en direction d’Istanbul où l’on pénètre à 12 h.

2ème partie : Istanbul et ses environs

• ISTANBUL que nous traversons en plein midi, en pleine chaleur et en pleine circulation … d’enfer et dont nous ne verrons qu’une explosion de gratte-ciel. Traversée du BOSPHORE par un pont « Anadolu Hisan » porte de l’Anatolie, doté d’une vue imprenable sur le détroit. Dommage de ne pouvoir y stationner car la vue y est superbe.

- La route longe ensuite un bras adjacent à la mer de Marmara : la péninsule de NICOMEDIE où les villes sont très rapprochées.

GEBZE, d’origine ancienne à laquelle sont associés les noms d’Hannibal et de Mehmet II le conquérant, ses remarquables mosquées de l’époque ottomane et un port encombré qui jouxte une zone industrielle active.

HEREKE, célèbre pour ses tapis de soie luxueux noués à la main : 14 000 nœuds au dm2 !

KORFEZ, située à la pointe extrême du bras de mer, trafic intense de camions et de bateaux.

3ème partie :l'Anatolie centrale

• Changement de paysage du côté d’IZMIT, ancienne Nicomédie pour entrer dans la zone montagneuse du plateau de l’ANATOLIE Centrale.

- Sortie avant BOLU en continuant par une route spectaculaire jusqu’au sommet d'un col à 833 m. 

Brume matinale à BOLU

Merci à Wikipédia

- Bivouac en montagne sur un terre-plein bordé de forêts de conifères non loin d’un poste de police.

- 6 ° pendant la nuit à l’extérieur. Le duvet ne suffit pas à l’intérieur de la cellule où l’humidité pénètre !!!

Changement de paysage du côté d’IZMIT, ancienne Nicomédie pour entrer dans la  zone montagneuse du plateau de l’ANATOLIE Centrale.

Sortie avant BOLU pour atteindre les reliefs par une route spectaculaire jusqu’au sommet d’un col à 833 m.

Bivouac en montagne sur un terre-plein bordé de forêts de conifères non loin d’un poste de police.

 6 ° pendant la nuit à l’extérieur. Sans chauffage, le duvet ne suffit pas à l’intérieur de la cellule  où l’humidité pénètre !!!

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J 5 – 11 mars 2013 – GRECE : 182 km

Avec le ferry, remontée des côtes albanaises aux versants arides jusqu’à la ville de Sarandë et passage étroit entre l’île de CORFOU et la côte grecque.

Débarquement au port d’ IGOUMENITSA sur la mer IONIENNE à 15 h 20 ( + 1 h).

Le soleil fait enfin son apparition dans un ciel serein.

Nous traverserons la Grèce d’ouest en est sur autoroutes à la circulation quasi nulle à travers des paysages variés.

Province d’EPIRE. Le printemps est là : animaux dans les champs, petites fleurs des prés, tamaris, oliviers et genêts. Collines moutonnées à la végétation méditerranéenne ou pelées près de la côte. Villages pittoresques et forêts denses et verdoyantes dans la zone montagneuse.

Province de TRIKALA. On grimpe et les versants deviennent plus abrupts. Superbe contraste de couleurs entre les sommets enneigés et les conifères bien verts. Région de moyenne montagne peu peuplée. Joli bourg de METSOVO. Villages perchés et belles vallées. Chaîne des monts Pindos culminant à 1972 m.

Bivouac en pleine nature à 680 m dans la région de TAXIARCHIS avec une vue panoramique à 360° sur la vallée enserrée de montagnes.

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J 3 – 9 mars 2013 – Italie – Visite de VENISE

Canale della Giudecca 

Départ par le vaporetto n° 2 B de la station de Tronchetto toute proche de notre lieu de stationnement.

Nous longeons les canaux di Fusina, della Giudecca, di San Marco dans la brume matinale qui baigne les maisons et autres édifices d’un halo laiteux les plongeant dans une atmosphère romantique.

      Gondole et gondolier

Aujourd’hui la pluie nous laisse un répit et un maigre soleil accompagnera notre visite du centre historique « San Marco » sur la grande île.

VENISE, classée au patrimoine de l’humanité, est unique au monde avec ses 118 îlots reliés par 400 ponts, 56 églises, 48 palais et musées, monuments, écoles …

Nous déambulons tranquillement pour :

- Le plaisir de se perdre dans le labyrinthe des rues, ruelles, places, cours, ponts …

- L’attente du passage des gondoles et gondoliers au long des canaux étroits

- La beauté des place et placette Saint-Marc (palais ducal, tour de l’horloge, basilique aux cinq coupoles, pont des soupirs, palais ...)

-  L’animation du marché local du Rialto sous ses arcades riche de fruits, légumes, fleurs et poissons du jour où se ravitailler en spécialités locales- 

Place Saint-Marc et marché du Rialto

- Le régal des yeux devant les boutiques, vitrines de traditions artisanales exceptionnelles comme celle du verre soufflé –Murano- de le dentelle –Merletto-  les masques de Carnaval …

Nous déjeunons ensuite dans une trattoria du quartier ; mon choix se porte sur des spaghettis à la vénitienne à la seiche cuisinés avec l’encre et pour dessert l' incontournable « gelatti ». Notre compagne de route familière du coin nous fera goûter la « colomba » brioche garnie de fruits confits.

Retour au même bivouac que la veille pour encore une journée bien remplie.

 Vaporetto, libreria et palais ducal ...

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      Les 3 véhicules au bord de la lagune à VENISE

      Trois camping-car affiliés au CCRSSM –Camping-car sur les routes de la soie et du monde- partent de France début mars pour un long périple de 7 mois intitulé « 40 000 km sur la route de la soie, du thé et des chevaux » qui les mènera jusqu’en Chine et retour vers l'Europe.

Cette équipe qui se compose de :

Bernard et Véronique de Montpellier

Maurice et Patricia d’Avignon

Gérard de Villars-de-Lans, Brigitte de Guadeloupe qui ira jusqu’à Osh et ensuite Pierre qui prendra le relais pour la suite du voyage.

Deux autres équipages prennent la route à travers le nord de l’Europe, la Russie, le Kazakhstan …

Les cinq véhicules se rencontreront à OSH au Kirghizistan pour le périple en Chine.

 Vous pouvez également nous suivre sur le blog de Gérard :

Direction ... Chine

gerardenchine.blogspot.fr

J 1 – 7 mars 2013 – France > Italie : 312 km

Départ de SALON-DE-PROVENCE dans la matinée pour retrouver les 2 autres équipages sur une aire d’autoroute au-delà d’AIX-EN-PROVENCE.

Un brin de connaissance et à 11 h 30 – C’est parti ! Les kilomètres s’égrènent entre douces collines plantées de vignes, de mimosas en fleurs et de pins sous un ciel « bas et lourd » chargé de crachin.

Nous quittons la France près de MENTON au Kilomètre 234 à notre compteur.

ITALIE

Entrée en LIGURIE qui forme un arc de cercle autour de la « mare ligure » bordée au nord par les Alpes et Apennins, une région très ouverte sur la mer mais aussi largement montagneuse.

 Direction Vintimille le long du golfe de Gênes. La route longe une superbe côte rocheuse adossée à une zone élevée où les sommets proches sont encore enneigés. De très nombreux tunnels et viaducs sont franchis dans un brouillard très dense, la visibilité réduite ne permet malheureusement pas de bénéficier du panorama. Les habitations s’échelonnent à flanc de montagne et les pentes sont cultivées en terrasses.

Arrêt pour la nuit à ALBENGA, jolie ville côtière de la « riviera di ponente », le long de la mer bordée d’une agréable promenade plantée de palmiers.

Quelques courses au supermarché du coin pour un approvisionnement  en produits locaux.

Apéro pris en commun. Ah ! La « limoncello » (liqueur de citron) servie avec « pancetta, bresaola et proscuitto » (charcuteries) enroulées autour de « brichetti » (baguettes de maïs à l’huile d’olive).

Nuit fraîche, sommeil bercé  par le ressac … après une 1^ère journée bien remplie.

Au bivouac, depuis la fenêtre du CC à Albenga